Je ne peux pas mentir… ma pause continue. Par petites touches sauvages, non maitrisées, je viens tapoter sur mon clavier certains soirs, mais pas du tout satisfait du résultat. Même en raturant, effaçant, soulignant, rien ne va. Je doute. De moi, bien sûr. De mon histoire aussi. Je baigne dans la sensation d’un travail qui ne veut plus rien dire. Enfin, qui ne me parle pas. Ou plus. Une sorte de solitude muette où mes idées se diluent. C’est un naufrage dans une mer rancunière à la voix rauque qui me fait perdre ma voie. Perdre mon temps. Perdre le fil de mes idées.
Et pourtant, Grégoire et Gatien m’attendent pour savoir ce qu’ils vont devenir.
A l'heure où l'automne brouille les cartes les mots jouent les fantômes et s'amusent des feuilles blanches. Laisse le temps au temps et les idées se perdre au fil de l'onde. Elles en reviendront plus encore des silences et des hésitations qui les auront nourries à la source de ce que tu portes en toi. Bises automnales. Solange
RépondreSupprimerSi tu savais à quel point tu as raison. Mais je sais que tu sais, où ai-je la tête!
SupprimerL'été aura été une longue pause, à laquelle s'est ajouté septembre. Mais j'ai repris hier le sentier des redécouvertes, retrouvé mes personnages. Il me reste encore du travail, mais j'ai fini de raconter l'histoire. Je vais enfin pouvoir l'écrire...
Merci pour ton passage chez moi. Bises des vendanges. (Elles ont commencé)
Bonne écriture alors, vous êtes sur le bon chemin.
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