mardi 18 janvier 2022

Quel avenir?

 

Bonjour à toutes et à tous,

Je ne vais pas vous le cacher, le blues amer qui me tient depuis les premiers pseudos débats au parlement sur le passe vaccinal, s’est transformé après son approbation par la majorité de nos élus, en un tsunami d’encre poisseuse.

Je suis donc déchu de ma citoyenneté de français. Sur le fond ça ne me gêne pas trop : je suis citoyen du monde.

Ce qui me fait mal c’est de ne plus avoir l’occasion de vous revoir avant des lustres. Tout semblait pouvoir enfin rebondir. Polarisez-vous de Brissac (49), avril noir de Bourgueil (37) et le salon du polar à Loches (37) étant mes prochains rendez-vous d’avril. Qu’en sera-t-il exactement ? Je n’en sais absolument rien.

J’ai fait une croix dans la mauvaise case, voilà tout. Je ne sais si je suis amer, blessé ou triste. Mais sans salon et sans dédicace je suis privé d’une grande partie de mon travail. Écrire c’est la base, le début d’une aventure à chaque bouquin. Le promouvoir reste la cerise sur le gâteau. Tous nos bavardages, nos partages, nos rencontres sont autant d’étoiles qui s’éteignent à présent dans mon ciel de moins en moins bleu.

Je concentre donc toute mon énergie pour mon prochain opus. Histoire de continuer à respirer, à vivre. Je vais tout faire pour qu’il vous plaise et que vous puissiez oublier, tout comme moi, ce mauvais chapitre de notre aventure commune.

En attendant le jour de notre libération, continuez d’être heureux et de prendre soin de vous.

Souvenez-vous : la vérité est comme l’eau et le mensonge n’est jamais complètement étanche.


 

4 commentaires:

  1. Coucou Letienne,
    Oui j'en ai été très chamboulée aussi. Je crois que les gouvernants se prennent de plus en plus pour des rois ! La république n'est plus en phase avec sa devise désormais, il faudrait la rebaptiser la ploutocratie française ou changer de devise.
    J'espère que que nous atteindrons vite immunité collective et que tu pourras trouver d'autres options de remplacement en attendant.
    De tout cœur avec toi.
    Bises

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    1. Je crois que tu as tout dit.
      Merci pour ton soutien.
      Courage à toi aussi.
      Bises.

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  2. Bonjour ici aussi Etienne. Même amertume pour moi avec néanmoins la satisfaction de rester libre. Libre dans ma tête et dans mes convictions. Comme toi je mets à profit ce temps pour me ressourcer autrement et permettre à un nouveau bébé de voir le jour. Le jour de la Libération nous pourrons nous féliciter de n'avoir jamais renié la Liberté. La vraie.

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    1. Garder la tête haute n'est pas un but, mais une nécessité.
      Ma vie ne s'arrête pas, elle commence, plus en accord avec mes convictions et mes envies.
      Il me manque juste le partage des salons, les rencontres des dédicaces.
      Tout comme toi, j'ai enfin le temps d'écrire vraiment comme j'aime le faire car j'ai le temps.
      Courage à toi, tiens bon. La Liberté n'a pas de prix même si elle a le coût de notre volonté.
      Je ne suis pas déçu d'être ce que je suis chaque matin quand je me regarde dans la glace. Je le devais à mes enfants.
      Prends soin de toi. A bientôt.

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