Le confinement devrait être une réelle opportunité pour dégager du temps et écrire. En théorie je pense. Car voilà, en pratique la vie normale est mon terreau. Si écrire m’est autant utile pour vivre que respirer, ces moments d’isolement sont un piège sournois, invisible.
Je ne manque pas de matière. J’ai deux histoires qui mijotent dans ma tête. Deux histoires et du temps, ça devrait être le Paradis. Mais la vie s’est coincée entre des parenthèses. L’horizon et l’avenir s’y dessinant sont masqués par une épaisse fumée. L’envie sèche comme l’encre dans mon stylo. Cette solitude qui n’a même pas le courage de porter son nom, pèse.
Alors, même si le cœur n’y est pas, je peaufine les plans, consolide les histoires, affine les personnages, structure les lieux.
Ce sera plus facile, à un moment donné, un jour ou un autre, pour rebondir. C’est certain, mon envie d’écriture va revenir. Mais pour l’instant, je suis à côté des récits. Hors aventures.
Je sais que ces doutes s’invitant parfois ne sont jamais nuisibles à long termes. Sans feu le froid s’impose, mais à son retour c’est l’incendie.
Vivement le brasier, que tout flambe !
Une bonne amorce en préparation pour un brasier du feu des dieux !
RépondreSupprimerJ'ose y croire, mais je suis dans l'attente d'une accélération qui tarde.
SupprimerComme un peu de vacances en quelque sorte.
Bonsoir Letienne,
RépondreSupprimerDe mon côté j'ai fini par me convaincre que ces pannes d'inspiration étaient nécessaires bien sûr cela ne rend pas vraiment plus agréables ces phases de "non-étre" mais ça atténue le doute et l'angoisse que ma muse ne revienne jamais. Je te souhaite de vite retrouver la tienne !
Bonne soirée
Elle reviendra, je suis patient.
SupprimerMais là, je suis las et ne sais plus vraiment comment avancer.
Chez moi aussi ces étapes difficiles sont récurrentes.
Un matin, je sais que je vais rebondir. La vie est faite de cycles.
Tout s'en va, mais tout revient.
Belle semaine.