jeudi 16 avril 2020

Confinement et écriture.


Et voilà, bien confiné, l’écrivain que je suis se régale…
Mes deux prochaines publications sont en standby. Les salons sont annulés, ce qui m’arrange en étant logique puisque mes projets sont à l’arrêt. Rien de neuf, pas de salon, ça va bien ensemble tout ça !
Alors ma plume qui se laissait aller à une flemme sérieuse, nonchalante, s’est réveillée.
Et c’est reparti ! Mon prochain opus profite largement de mon esprit libéré des contraintes de toutes sortes. J’écris, et j’écris encore.
Quel plaisir !

Je voyage sans bouger, et me voilà à nouveau dans la magique baie de Douarnenez.

« La nuit laissait trainer ses sueurs troubles sur le bord de mer effacé par une brume ténue et terne. C’était une fin d’été dénué de fantaisie. Les chaleurs intenses de juillet et d’août avaient épuisé l’espoir de pluie trop longtemps. La nature, jusqu’aux arbres, avait beaucoup souffert. C’était un automne précoce qui avait mis les pieds dans le paysage. Il avait fini par faire fuir les estivants les plus coriaces en endossant son costume gris délavé. Le grand calme était revenu. La vie pouvait reprendre son court avec la tranquillité qui lui allait si bien. »
 


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