vendredi 28 septembre 2018

Y-a-t-il encore un éditeur dans notre pays?


Nous pouvons reconnaitre la qualité d’une maison d’édition par son sérieux, son travail, le suivi de ses auteurs. Si nous ajoutons le respect d’un code d’honneur, là tout se complique.

Les marchands de livres d’aujourd’hui ont leur clientèle, leurs auteurs, et ne cherche même plus à transmettre les manuscrits reçus à un éventuel comité de lecture. Pourquoi chercher d’autres talents ? Il rentre assez d’argent dans les caisses. Pourquoi faire son travail puisque les finances peuvent garantir de rester pignon sur rue ?

Sur l'ensemble de mes manuscrits envoyés et tous rendus, (c’est l’avantage du courrier suivi), aucun n’a fait l’objet d’une lettre de confirmation. Je n’ai pas de leur nouvelle depuis 6 mois pour les premiers.

Ce manque de respect et de considération me sidère.



mercredi 5 septembre 2018

C'est la rentrée...




Voilà, pour moi aussi c’est la rentrée. J’ai largement profité de cet été brûlant pour trainer mes guêtres un peu partout dans l’hexagone. Je suis bourré de bonnes résolutions. J’ai plein de choses dans la tête et il va sérieusement falloir tout coucher sur le papier. Je ne devrais pas m’égarer dans l’ennui pendant toutes les soirées et les débuts de nuit de cette morte saison.

J’ai goûté à la Bretagne pour le décor de mon prochain livre.
Les brumes et les bruines étaient belles, revigorantes. Toutes ces nuances de gris étaient propices à l’écriture. L’ambiance de mon huit clos s’immisçait dans ma plume. Le chant des vagues. Les percées de soleil. Et le vent…
Cette terre est si belle avec son âme changeante, envoutante…


Depuis mon retour, je m’enfonce dans l’histoire, entouré des personnages tellement humains. C’est ça, très humains.